Co-direction

  • Maxime Bondu

    Après des études en Histoire de l’Art et archéologie à l’université de Marne-la-Vallée Maxime Bondu est diplômé de l’École supérieure d’art de Brest en 2009. Son travail, centré sur la notion d’Information, appréhendée depuis le récit ou projetée dans le futur, est formé d’une multitude d’études de cas. Une très courte liste de ses travaux comprendrait par exemple : des androïdes plus humains que l’humain, l’histoire d’une corporation, une fusion perpétuelle en Californie, un parcours macroscopique au musée nippon, la foi nouvelle en un céphalopode gigantesque, des jumeaux artificiels savants s’initiant aux échecs, une persistance cosmique dans un cinéma slave ou encore les phonèmes d’un bien nommé Krishna.

  • Mathilde Chénin

    Au sein de sa pratique, qui privilégie les versions et les processus et fait de la collaboration un temps essentiel de ses recherches, Mathilde Chénin explore les formes créées par l’être ensemble au moyen d’écritures élargies et performatives. Elle élabore ainsi des architectures immatérielles et utopiques, des jeux, des systèmes, des généalogies, des partitions et autres “collective large objects”. En 2022, elle soutient une thèse, qui s’intéresse aux grammaires du commun par le proche tel qu’elles se composent au sein de lieux collectifs de vie et de travail artistique.(“Quand les artistes font forme en habitant ensemble. Usages, présences, imaginaires” — HEAD—Genève ; Laboratoire de Sociologie Urbaine, EPFL Lausanne).

  • Julien Griffit

    C’est après un double Master en informatique que Julien Griffit commence sa carrière comme ingénieur informatique dans le milieu des startups. Puis, au sein du groupe Thales il rencontrera les projets d’envergure qui lui donneront le goût de la gestion d’équipes. Il rejoindra le groupe Bouygues France pour y concevoir des applications multimédia et participer à l’accompagnement dans la transformation numérique. En janvier 2016, il devient directeur des systèmes d’information de l’Institut Polytechnique des Sciences Avancées.

  • Bénédicte le Pimpec

    Bénédicte le Pimpec est commissaire d’exposition. Elle s’intéresse plus particulièrement aux pratiques artistiques situées, engagées politiquement, ainsi qu’aux formes collectives de création. Elle a récemment collaboré au projet de recherche du Fond National Suisse “Le faire comme cheminement” avec les historiens de l’art Ileana Parvu, Jean-Marie Bolay et Valérie Mavridorakis, sur la place de la main dans les pratiques post-conceptuelles. Elle poursuit actuellement un doctorat par le projet à la Haute École d’art de Zurich en lien avec l’Université de Reading (UK) sur le groupe d’artiste New-Yorkais REPOhistory.

  • Guillaume Robert

    La pratique de Guillaume Robert se développe par projets à partir de la vidéographie, et s’ouvre à l’objet, l’installation, le texte, le son, la photographie. Les occurrences filmiques de ses projets oscillent entre récit documentaire et bascule onirique, entre fable humaniste et réalisme magique. Films après films, une odyssée rurale se dessine qui semble privilégier les paysages de moyennes montagnes et
    pointe l’étrangeté ou la conciliation de l’homme à ses milieux. Il en résulte des expériences réflexives, poétiques et purement sensitives.

Iels travaillent à bermuda

bermuda met à disposition des espaces de travail à destination d’artistes, d’architectes, de graphistes, d’écologues etc…engagé.e.s dans une pratique artistique contemporaine et ayant besoin d’un espace de bureau et d’ateliers partagés.

Actuellement à bermuda :

Bérénice Courtin

Bérénice Courtin est une artiste pluridisciplinaire, née en 1994 basée à Genève, après son Master en Arts Appliqués Contemporains à l’école Massana à Barcelone et un échange à la HEAD - Genève. Elle se concentre sur les arts textiles, l’audiovisuel et la performance. Elle travaille depuis deux ans, sur une recherche autour de l’histoire de son grand-père Kazimierz Gaca. Il était un résistant polonais pendant la Seconde Guerre mondiale, travaillant avec la machine ENIGMA. Elle a réalisé des tissus avec un métier à tisser numérique Jacquard (TC2), où elle a caché des codes, inspirés des messages cryptés, comparant le métier à tisser et la machine, les deux étant à l’origine de l’ordinateur et du code binaire. Elle a également collaboré avec des artistes pour créer une performance de cinéma expérimental sur ce sujet qui a été présentée au festival La Alternativa, au CCCB de Barcelone.

Hanna Kanto

Hanna Kanto partage son temps entre la Finlande et la France et travaille principalement sur des thématiques liées au Grand Nord. Durant l’été 2018, elle a notamment travaillé avec le groupe de scientifiques BioGeoClimate Modelling Lab à Enontekiö, dans la partie la plus septentrionale de la Laponie finlandaise, dont le travail est axé sur la modélisation spatiale et temporelle des systèmes terrestres, comme la biogéographie et la climatologie. Elle développe principalement un travail de peinture à l'encre et à l'huile sur toile qu'elle installe souvent avec des éléments en céramique. Hanna Kanto a participé à plusieurs expositions en Finlande et à l'étranger depuis 2009.

EN 2021

David Groult

Originaire du Contentin, David Groult travaille en indépendant pour la Ville de Genève et l’association Eco-Citoyen en lien avec la MACO. Les déchets et produits en vie de vie sont pour lui une source d’inspiration. Il oeuvre à la revalorisation du bois, des tissus et des métaux. Notre planète est précieuse, il est donc essentiel de la rendre heureuse.

Margaux Wetterwald

Le contexte constitue la condition essentielle au développement des projets de Kyrill Charbonnel. L’architecture, et plus généralement l’espace produit, occupent une place centrale sur la carte de ses activités. Sa pratique prend pour objet des bâtiments désaffectées, des terrains vagues, des sites archéologiques ou historiques ou encore des
espaces habités, privés et intérieurs.
Ses réalisations mettent en relation l’espace avec les notions de contingence, d’inachèvement, de prolifération ainsi qu’avec des productions littéraires, philosophiques, ou encore cinématographiques.

Margaux Wetterwald travaille dans le secteur humanitaire depuis plus de dix ans. Elle est spécialisée en droits des enfants et travaille depuis six ans dans une organisation non-gouvernementale internationale de protection des enfants, œuvrant dans 120 pays. Margaux adore voyager et a grandi et vécu en Afrique, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord et en Europe de l'Ouest et de l'Est. Elle est passionnée par les questions intersectionnelles d’égalité de genre, droits des enfants, non-violence, droits des animaux et protection de l’environnement. 

Maël Dugué

Écologue indépendant dans la partie sud-est de la France et en Suisse, Maël Dugué a effectué un service civique volontaire de huit mois en Indre-et-Loire (37) sur l'étude et la protection des Chiroptères avant de partir pour six mois au Sri Lanka afin d'effectuer des recherches sur l'acoustique des chauves-souris locales. Il a ensuite travaillé en tant que faunisticien responsable des projets éoliens dans un bureau d'étude de Saint-Quentin (02).

Maud Soudain

Itinérante, Maud Soudain parcours les territoires contemporains cherchant à rendre compte à la fois de leurs qualités sensibles et des enjeux qui les traversent. Son travail se nourrit des frontières poreuses qui régissent notre rapport à l’environnement entre naturel et artificiel, source et ressource, matériau et outil. Elle sonde ainsi les paysages par leurs objets : les éléments empruntés au réel sont le point de départ à la fiction et l’empreinte et le détournement tiennent une place privilégiée dans les processus mis en place.
Diplômée des Beaux Arts de Saint-Étienne et Bruxelles, elle y fonde respectivement la galerie Cuba Libre et La Dent Creuse, projets de production et diffusion de l’art en milieu urbain. Son travail a été présenté en Belgique, en France et en Inde.

Elise Merrien / compagnie Elyo

Elyo, c'est une compagnie qui créé des spectacles mêlant les arts de la marionnette, le théâtre, la danse, la musique, le clown. La compagnie Elyo s’installe sur le territoire du Pays de Gex (01) en 2012. En 2018, elle crée “Les Neuf Coriaces”, spectacle de marionnettes, masques et corps en théâtre noir, qui sera montré en janvier 2023 au Théâtre des Marionnettes de Genève. Elyo est portée par la comédienne et metteuse-en-scène Elise Merrien.

Sara Bissen

Sara Bissen est une artiste visuelle dont la pratique est fortement axée sur les questions de genre en lien avec l'animation. Après avoir étudié l’ingénierie environnementale en Finlande, cultivé des germes en laboratoire et traversé l’Europe sur une 125 cm3 en 23 jours, Sara a étudié les arts visuels à l'Académie des beaux-arts de Vienne et à l'Université des arts appliqués de Vienne. Lors de son master à la HEAD – Genève au sein du programme CCC, elle bénéficie d’une bourse de la Fondation Hans Wilsdorf et obtient son master la mention Excellence de la HES-SO. Ces dernières années, elle initie diverses collaborations donnant lieu à des présentations Tanzhaus de Zurich et au théâtre Neumarkt notamment. Elle a également exposé ses photographies dans une ville minuscule située quelque part dans les bois finlandais et dans bien d'autres endroits impopulaires.

Emile Dumas

Les objets techniques, mais aussi la machine, la mécanique (lorsqu’il s’agit de modifier ou réparer) font partie de notre quotidien, de notre éducation. Ce fait a créé une multitude de nouveaux comportements. C’est à cet endroit que le travail du métal et l’appropriation de différents outils du domaine de la mécanique ou de la technique prennent place dans les sculptures d’Émile Dumas.
Les outils et instruments sont décalibrés, retournés, inversés ou assemblés pour s’alléger ou s’affaiblir.

Kyrill Charbonnel

Mel Wieland

Issu d’un milieu technique en apparence assez éloigné des problématiques de l’art contemporain, Mel Wieland manifeste néanmoins un intérêt naissant pour la scène artistique actuelle. Après des études de conception et industrialisation microtechnique, sa pratique mêle diverses techniques allant de la couture à l’usinage de pièces sur mesure. Il se concentre sur la revalorisation des déchets et propose des installations scénographiques ainsi que des performances. Actif dans les milieux alternatifs et féministes, il anime des workshops en lien avec le faire soi-même. C'est dans cette optique de partage qu'il fonde MelUsine et intègre le collectif ToolxPool. Il a collaboré avec la HEAD-Genève, la compagnie Folledeparole, l’espace d’art eeeeh à Nyon ou la Biennale des espaces d’art de Genève.